Il s’agit de la clé de calcul de répartition des sièges entre les différentes listes communales.
A cette fin, il convient tout d’abord de fixer le chiffre électoral de chaque liste. Ce chiffre s’obtient par la totalisation de tous les votes valables pour une liste déterminée.
Le bureau communal divise alors successivement par 2, 3, 4, etc., le chiffre électoral de chacune des listes et range les quotients dans l’ordre de leur importance jusqu’à concurrence d’un nombre total de quotients égal à celui des membres à élire.
La répartition entre les listes s’opère en attribuant à chaque liste autant de sièges que son chiffre électoral a fourni de quotients égaux ou supérieurs au dernier quotient utile. Ce dernier quotient, qui donne droit à un siège, est appelé le diviseur électoral.
Exemple:
Une commune avec 13 sièges à attribuer pour 2000 électeurs.
Le tableau ci-dessous montre les 13 résultats les plus élevés (marqués en gras). Chacun de ces quotients représente un siège.
|
PARTI A |
PARTI B |
PARTI C |
PARTI D |
Nombre de votes |
480 |
310 |
940 |
270 |
:2 |
240 |
155 |
470 |
135 |
:3 |
160 |
103,3 |
313,3 |
90 |
:4 |
120 |
77,5 |
235 |
67,5 |
:5 |
96 |
62 |
188 |
54 |
:6 |
80 |
51.7 |
156,7 |
45 |
:7 |
68,6 |
44,3 |
134,3 |
38,6 |
:8 |
60 |
38,7 |
117,5 |
33,7 |
:9 |
53,3 |
34,4 |
104,4 |
30 |
Nombre de sièges |
3 |
1 |
8 |
1 |
Il s’agit de la clé de calcul d’attribution des sièges qui vise à donner à chaque liste un nombre de sièges proportionnel à son nombre de voix.
La clé d’Hondt est mobilisée dans le cadre du scrutin provincial.
A cette fin, il convient tout d’abord de fixer le chiffre électoral de chaque liste. Ce chiffre s’obtient par la totalisation de tous les votes valables pour une liste déterminée.
Le bureau de district divise alors successivement par 1, 2, 3, 4, etc., le chiffre électoral de chacune des listes et range les quotients dans l’ordre de leur importance jusqu’à concurrence d’un nombre total de quotients égal au nombre de sièges à attribuer.
Exemple :
Un district à 12 sièges à attribuer pour 100 électeurs.
|
PARTI A |
PARTI B |
PARTI C |
PARTI D |
Nombre de votes |
40 |
30 |
20 |
10 |
:1 |
40 |
30 |
20 |
10 |
:2 |
20 |
15 |
10 |
5 |
:3 |
13.3 |
10 |
6.6 |
3.3 |
:4 |
10 |
7.5 |
5 |
2.5 |
:5 |
8 |
6 |
4.0 |
2 |
Nombre de sièges |
5 |
4 |
2 |
1 |
L'ordre des quotients est le suivant : 40, 30, 20, 20, 15, 13,3, 10, 10, 10, 10, 8 et 7,5. Le diviseur électoral (= le douzième quotient pris en considération pour l'obtention d'un siège) est égal à 7,5.
C’est le système de répartition des sièges lors de l’élection provinciale qui permet aux listes de candidats qui forment un groupement d’additionner les voix qu'elles ont recueillies dans les diverses circonscriptions d’un même arrondissement.
L’apparentement doit faire l’objet d’une déclaration préalable; Les listes annoncent qu’elles font groupe au niveau de la province ou l'arrondissement électoral.